
Partagez ce nouveau drapeau de la Réunion pour témoigner rapidement de votre constat des lors que vous avez randonné ou séjourné dans une zone SINISTRÉE!
A nos amis touristes nous disons : même si vous ne faites individuellement qu’un seul vol …. vous êtes 60 000 à voler chaque année au-dessus de nos têtes ! Aimeriez vous vivre dans ce vacarme que vous générez ?
“La RÉUNION VU DU CIEL” est une destination que 9 touristes sur 10 ne font pas, et pourtant, le résultat est spectaculaire: plus d’un millier d’heure de pollution sonore par an sur 40% de l’île, c’est la nuisance sonore NUMÉRO 1 en zone naturelle.
C’est un véritable FLEAU. Chaque jour, ce sont entre 3 à 5 heures de tranquillité qui sont volées aux Réunionnais.
Le tourisme aérien dénature le paysage, sacrifiant partout la douceur de vivre, ajournant la notion de respect et de bon vivre ensemble, PARTOUT où l’urbanisation galopante ne s’en était pas encore chargé, en transformant les plus beaux endroits de la Réunion en poubelle acoustique là où la Réunion n’est pas poubelle tout court. Tout ce qui est propre et beau ici est souillé par ce vacarme interminable des survols de loisir et de tourisme, qui sont devenus les makottes du ciel.
Un gros hélicoptère comprend 6 places passager, un petit avion, rarement plus de 5 et un ULM 1 seule place. L’impact sonore de ces aéronefs qui transportent finalement très peu de passagers se répand sur 40 % de la surface de l’ile, portent préjudice à plusieurs dizaines de millier de réunionnais et polluent les endroits les plus retirés, les plus fragiles, les derniers refuges.
Sur les 3 cirques, le volcan, le lagon, plusieurs dizaines de survols (entre 30 et 100/jour) résonnent dans des espaces particulièrement sensibles, jour sur jour, et sont devenus un harcèlement quotidien, dans la durée et le cumul (300 jours par an).
Enfin, l’usage inconsidéré du drone de loisir ajoute à ces agressions en s’approchant des ruches, des territoires du papangue (espèce en danger d’extinction critique), et dérangeant les gens en des lieux encore plus incongrus, avec là aussi, un phénomène de multiplication sur les spots tentant le survol vers des zones où vous n’imaginez pas la gravité de l’impact une fois multiplié par le nombre de pratiquants, et un laxisme ambiant des autorités qui se contentent de vendre “la destination”, “l’île intense”, “parc de loisirs grandeur nature”.
Aussi VOIR LE PAYSAGE REUNIONNAIS DU CIEL C’EST LE DÉTRUIRE . Merci de sensibiliser à votre tour vos proches, vos connaissances.
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